Bataille de La Croix de Lutry

Samedi 26 octobre dernier, les Indians et les Red-Sox étaient divisés entres les 2 armées en présence: Noire ou Verte. 20 combattants de chaque côté. Un terrain accidenté, rempli de cachettes et de pièges. Et des balises à trouver et à biper pour gagner des points.

Le combat commence vers 14h. L’armée noire, où se trouve J-C "Dead Warrior" Seeman, Fabian "Stupide Suicide" Eichele, Julien "Alone Alone" Beloeil, Léo "tirdenllmur" Piguet et Jonathan "Eléhou7baliz" Pasche, décide d'attaquer vers le sud. Manœuvre payante car aucun vert ne vient troubler la conquête des premières balises. Une belle organisation qui est managée assez efficacement par la connexion radio. "Sniper Hill" est vite traversée et les Docks ne posent aucun problème.

Arrivé dans la "Cobalt town", les premiers accrochages sérieux ont lieux. Quelques Verts, passant par la "Jungle", surprennent des noirs entres les baraquements. Mais l’armée noire réagit vite et repousse, sans trop de perte, cette intrusion ennemie. La progression se poursuit vers la piscine. Absence manifeste de l’ennemi: les noirs bipent tous la borne la plus difficile à atteindre.

Le moral est au beau fixe et la cohésion parfaite. En sortant de la piscine, notre équipe se rend compte que les verts ont (sans surprise) investi le fort et le bus. Profitant de cette position surélevée avec ses lignes de tirs croisées, ils viennent rapidement à bout de la faible offensive noire contre ce bastion redoutable. Les noirs doivent se replier. Mais la première partie de la bataille semble pencher en leur faveur.

Après un rapide briefing, en route vers le nord. Quatre balises s'y trouvent. Mais il n'y a pas que des balises: les Verts sont là aussi. Placés dans la voiture de l'ONU et derrière des baraquements, ils empêchent les Noirs d'avancer rapidement. Beaucoup de munitions sont alors dépensées sans réelle avancée. Avec ces bips introuvables ou sous le feu ennemi, les noirs pataugent, pas aidé par un commandement hésitant .

Le vent semble tourner. Les Verts ralentissent donc efficacement l’avancée noire. Ceux-ci perdent un temps fou à faire la conquête de cette partie du champ de bataille. Pourtant en surnombre, la belle résistance verte ne semblent pas s'affaiblir. Après trente minutes de combat désordonné et de mouvements mal coordonnés, les noirs arrivent enfin a biper les balises du nord. Mais le temps et les points perdus seront bien difficiles à combler. Les Verts sont devant aux points et les Noirs ont pris un coup au moral.

Il reste alors 45 mimutes de jeu et une seule possibilité s'offre aux Noirs : attaquer le fort. L'attaque frontale vers l'Ouest est décidée par le haut commandement, aussi serein que Samsonov à Tannenberg. Malgré une progression initiale des Noirs, les Verts résistent. Leur organisation par petites sections indépendantes semble fonctionner à merveille. Pendant que certains groupe défendent avec bravoure le fort, d'autres bipent les balises au nord et même à la piscine! La belle cohésion noire du début de partie a laissé la place à l'individualisme suicidaire. Des actes de bravoure individuels (ou d'actions stupides) sont signalés mais la défaite de l’armée noire est alors inéluctable. Une dernière attaque, sans illusions, au nord du fort, échoue elle aussi. Les 20 dernières minutes ne sont qu'une succession d’offensives mal préparées et sans espoir de succès.

Belle victoire de l'armée verte emmenée par Martin "Casque bleu" Savard, Roxane "Katioucha" de Donnea, Benjamin "Plouf" Gaillard, Sylvain "Coeur" Hayoz, Kéké "Standi" Broye et Yves "Pounitsa" Rihs (celui qui comprend ce jeu de mot à la droit à ma reconnaissance éternelle).

Mais comme disait le Général de Gaulle "nous avons perdu une bataille, mais pas la Guerre!".

Bref, une revanche....vite!

Article. Lt J. "Alone Alone" Beloeil

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